Pôle professionnel

2023/12 - Ceux qui marchent encore

Par Carine Chevalard, publié le mercredi 13 décembre 2023 14:12 - Mis à jour le mercredi 13 décembre 2023 14:12

 

                                  
Des avis contrastés et personnels sur notre découverte de l’exposition : Ceux qui marchent encore présentées au CDI par le réseau Traces. 16 octobre 2023

 

Tyméo et Adlene
Nous avons trouvé l’exposition très bien car chaque affiche était bien illustrée en retraçant très bien les étapes et le contexte de cette marche.
Mais, nous avons été également déçus car nous avons trouvé que le témoin ne développait pas assez et n’arrivait pas à nous emmener là où il le souhaitait. Il s’éparpillait trop et changeait trop vite de sujet.
Pour nous, le premier lien entre l’exposition et la Déclaration du Droit de la Femme et de la Citoyenne d’Olympe de Gouges est de mener une action sans violence pour se faire entendre et instaurer plus d’égalité. Plusieurs des acteurs de cette marche, voulaient au départ répondre avec la violence à l’agression, au lieu de cela les jeunes ont choisi une vengeance sans dégâts (mort, blessé…) en se battant sur le terrain des idées. Olympe de Gouges, elle aussi, veut faire évoluer la société en favorisant une prise de conscience : les femmes au lieu de se révolter, de se venger de l’homme peut être en les tuant, ont à travers cette écriture trouvé un autre moyen d’expression.

Le deuxième lien étant que les deux évènements mis en place se sont créés afin de se battre pour l’égalité : l’un contre le racisme et la xénophobie et l’autre pour les droits de la femme.
Le troisième lien est l’Etat car pour chaque évènement c’est l’Etat qui légifère pour l’égalité mais aussi qui laisse place à certaines inégalités. Le citoyen, la citoyenne se doit donc d’agir pour un monde plus juste.

 

 Alexane et Manon
Nous n'avons pas vraiment apprécié cette exposition pour différents points. Selon nous, il n'y avait pas de contextualisation au début, on est directement rentré dans le sujet sans plus de préparation ce qui nous a quelque peu perdues. La personne venue nous parler du projet, pourtant à l’origine de l’exposition, n'était pas un marcheur d'origine donc il n'a pas pu nous raconter son expérience et il manquait donc ces anecdotes personnelles qui auraient pu être intéressantes. De plus, devoir rester debout pendant une heure à écouter parler est vite devenu long et compliqué. Nous aurions aimé être plus actives et pouvoir découvrir les panneaux explicatifs.
Nous pouvons faire un lien avec la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d'Olympe de Gouges, car dans cette marche, l'objectif est d'avoir une société où tout le monde est égalitaire et où la discrimination et le racisme n'ont pas lieu d'être. Olympe soutenait ces idées puisqu'elle dénonçait dans ses pièces de théâtre l'esclavage des noirs ou l’asservissement des femmes. Elle a continué cette dénonciation en rédigeant sa déclaration qu'elle tenta de soumettre aux députés de l'Assemblée Nationale.  On retrouve sa démarche avec les jeunes marcheurs lorsqu'ils énonçaient les droits qu'ils souhaitaient obtenir et qu'ils sont partis à la rencontre des français afin d'obtenir une véritable prise de conscience. Dans les deux cas, leurs projets ont pris une ampleur nationale et leur voix fût entendu par les français et par la République.

 

 

Maram et Melek le 03/11/2023
Dans un monde marqué par les combats pour l'égalité, notre parcours de découverte a été guidé par un témoignage poignant. Lors de l'exposition "Marcher pour l'égalité", nous avons eu le privilège de rencontrer un témoin, Tarek Kawtari,ayant lutté toute sa vie contre les discriminations que subissent les immigrés. Il nous a fait part de son expérience au sein de la marche pour l'égalité, qui a débuté à Marseille le 15 octobre 1983 et a rassemblé de plus en plus de participants jusqu'à son arrivée à la capitale.
Lors des échanges le témoin a également établi un lien avec les émeutes violentes qui ont eu lieu l'été dernier à la suite de  la mort tragique de Nahel, un jeune français d'origine algérienne, abattu par un membre des forces de l'ordre à l'âge de 17 ans pour avoir refusé d'obtempérer.
Le témoin affirme que la mort d'innocents est inacceptable, mais que la réponse à cette tragédie ne devrait pas passer par la destruction du pays. Il nous explique qu'il est préférable de lutter contre les injustices de façon pacifique par des manifestations ou des marches comme celle à laquelle il a participé, et d'exprimer son désaccord face à l'injustice par la mobilisation collective, sans causer de dégâts. Cette exposition et cette rencontre ont permis  une compréhension plus approfondie de notre parcours "Ecrire et combattre pour l'égalité" car nous avons compris la force des mots quand ils sont portés par une vraie conviction.
En 1791, pendant la Révolution française, Olympe de Gouges, de son vrai nom Marie Gouze, a rédigé "La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne", faisant ainsi le une réécriture de "La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen" afin d'inclure les droits des femmes dans les lois. Cette ouvre symbolise la lutte pour l'égalité des sexes à l'époque mais aussi propose une vision très moderne de la justice sociale. Ces deux combats, bien que distincts en apparence puisqu'ils ne sont pas menés pour les mêmes raisons, partagent un profond désir d'égalité. Cela nous rappelle que ce combat demeure d'actualité.
 

 


Ilyess et Jibril                                                                                                                   

Pour commencer, nous avons assisté à l’exposition d’un témoin de “ la marche pour l’égalité et contre la discrimination » ; cette exposition aborde la marche et son impact au fil du temps qui a commencé en 1983. L’intervenant raconte son expérience au sein de la marche suite aux bavures policières qui ont déclenché la marche et la révolte “des beurs” qui sont les jeunes maghrébins issus de l’immigration en France. L’exposition du témoin était bien structurée de manière chronologique, le témoin était également communicatif avec son audience ce qui permettait de mieux comprendre l’intérêt de cet évènement. Nous avons apprécié cette exposition qui nous a fait prendre conscience des inégalités au sein de la société et comment les acteurs de cette démarche se sont battus pour défendre leurs droits et leur identité. Le témoin nous a fait part de son avis et sa position suite à son implication à la suite de ces faits et qui a permis, à nous, auditeurs, de fonder un avis subjectif suite à son discours et sa présentation. Notre position, suite à cela, est que nous approuvons cette démarche politique et pacifiste pour dénoncer ces injustices dans un pays où la liberté, l’égalité et la fraternité sont la devise. A cela, nous ajoutons que l’exposition et la position de l’intervenant viennent enrichir notre culture générale. En comparaison avec “La Déclarations des droits de la femme et de la citoyenne”, “La marche pour l’égalité et contre la discrimination” sont deux “œuvres” qui mettent en évidence la liberté des citoyens comme avec le fait que les femmes n’étaient pas considérées comme citoyennes à l’époque d’Olympe de Gouges et que suite aux discriminations les gens se sont révoltés et ont manifesté pour leurs droits et libertés et ceci dans les deux situations. Cependant Olympe a agi seule et n’avait personne pour l’aider dans sa démarche contrairement à la marche qui a amassé de plus en plus de militants et tout cela à partir d’une vingtaine et en terminant en milliers de personnes. In fine, ces deux œuvres entre bien dans le parcours “Ecrire et combattre pour l’égalité” car ils dénoncent, eux deux, des injustices omniprésentes et d’actualités dans la société, leur seule différence est uniquement leur nombre de participants et leur idéologie.


Hadjar et Tiago
               Marche pour l’égalité
      Dans un premier temps nous allons parler de l’exposition que nous avons vue au CDI du lycée et donner notre avis. Ils sont très contrastés :
Moi, Tiago, j’ai apprécié cette exposition, je l’ai trouvée très intéressante et j’ai beaucoup appris. L’histoire de l’auteur et de la marche m’a marqué.
Moi, Hadjar, je n’ai pas aimé cette exposition car l’auteur expliquait assez mal et je ne voyais pas où il voulait en venir. L’histoire de la marche pour l’égalité et contre les discriminations m’a marquée aussi.
Ensuite, nous allons faire le lien entre l’exposition et l’œuvre et le parcours sur lesquels nous travaillons à savoir Ecrire et combattre pour l’égalité. Olympe de Gouges s’est battue pour les droits des femmes pour qu’elles soient égales aux hommes, en écrivant la déclaration des droits de la femme et la citoyenne, de la même manière que les marcheurs ont combattu les inégalités, le racisme, qu’ils subissaient en faisant une marche collective. In fine, nous pouvons dire que d’une manière générale que les combats pour l’égalité se mènent de différentes façons, n’ont pas le même impact mais on un but commun changer la société. Force est de constater qu’ils y parviennent puisque la plupart du temps c’est grâce à l’engagement de citoyens et de citoyennes qu’on acquiert des droits sur le long terme, comme l’obtention d’une carte de séjour d’une durée de 10 ans renouvelable automatiquement grâce aux marcheurs et qui est encore d’actualité. A voir si dans le futur d’autres formes de combats pour l’égalité apparaîtront et auront-ils le même impact que leurs prédécesseurs ?

 

 

Thepphravan et Ismaël

Thepphravan: A mon avis, cette exposition a un but précis pour nous faire comprendre la marche contre le racisme et les discriminations. Elle permet également de nous donner des connaissances. De mon point de vue, la marche est un moyen d’action efficace et je pense que de telles manifestations sont essentielles pour sensibiliser les citoyens et lutter contre le racisme qui est un problème profondément enraciné dans de nombreuses sociétés à travers le monde :  il est donc important de prendre des mesures pour le combattre. Ensuite l'intervention du témoin fut un plus car il raconta des événements qui devenaient beaucoup plus fascinants à mes yeux.
En fin de compte, l'intervention a eu un effet sur ma vision de la société car elle nous a montré qu’une action collective pacifique pouvait être efficace : la marche contre le racisme est un événement ayant permis de faire bouger les choses via les combats de certaines personnes.
Ismaël : Selon moi, cette exposition n'avait pas l'air très intéressante au départ. Cependant, après coup, elle fut plus intéressante que prévu : elle m'a permis d'apprendre plusieurs évènements importants qui ont eu lieu en France tel que l'affaire Habib Grimzi, un jeune homme défenestré en 1983 par des militaires sans qu’aucun passager n’ait réagi. Grâce à cette exposition, j'ai aussi pu apprendre les conditions de vie déplorables de certains immigrés dans la France des années 1980 et prendre conscience des changements qui ont eu lieu tout en sachant pourquoi et comment les marcheurs ont agi pour les faire adopter.
Enfin, cette exposition m'a permis de reprendre un peu espoir en certaines choses, car quand nous pensons ne pas pouvoir changer le monde dans lequel on vit, le fait que d'autres aient réussis nous pousse à nous donner à fond et à réussir aussi. Là où nous pensons que le changement n'est pas possible ou plus possible, certains nous prouvent le contraire et je trouve cela vraiment encourageant.
2.
Le lien que l'on peut tisser entre la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne  et la marche contre le racisme est le fait que ces deux évènements sont nés d'une discrimination envers un groupe d’individus, puis que certains se sont battus pour faire en sorte que ces discriminations ne soient plus jamais subies par qui que ce soit, et après un combat pour l'égalité, un changement a eu lieu et a permis à ceux  qui à la base étaient discriminées et avaient moins de droits de vivre plus librement et d’être respectés.

 

 Come et Kenzo
Nous avons pensé que l'exposition était assez bien ; elle était plus courte que ce à quoi on s’attendait mais nous avons bien compris l'histoire que le témoin, Tarek Kawtari, même s’il n'a pas fait la marche complète comme annoncé à la base, a expliqué à travers les extraits de journaux qu’il a récupérés et assemblés :  l’engagement pour l’égalité a été au cœur de sa vie. Le témoin nous a assez bien raconté les faits mais à certains moments nous avons trouvé qu il s’éloignait du sujet.
Par contre nous avons très bien perçu le lien entre la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne et le parcours « écrire pour l'égalité » car la marche a été faite pour obtenir l'égalité car les marcheurs ont subi des discriminations voire des attaques des attaques vis-à-vis de leurs religions ou de leurs origines. Cette marche a grandement aidé pour l'intégration comme l'a fait la DDFC pour l'égalité entre l'homme et la femme.

 


Sophia, Assia et Safia
Journaliste : Bonjour Sophia ! Pouvez- vous m’expliquer le déroulement de l’exposition ?
Sophia : Bonjour ! Bien sûr. Tout d’abord, nous sommes arrivés au CDI du lycée professionnel Sermenaz et nous avons été accueillis par trois dames et un témoin, Tarek Kawtari qui allait intervenir durant l’exposition. Ce dernier a d’abord commencé par nous raconter son histoire. Issu d’un des quartiers défavorisés de Marseille, il nous a expliqué à quel point l’état et la société délaissaient les classes populaires. N’ayant ni aides financières ni emploi car il était dur d’en obtenir un, les habitants restaient tout de même dotés d’un courage et d’une solidarité inébranlables. Il a également évoqué divers sujets tels que le racisme et les affrontements entre les jeunes de quartiers et les forces de l’ordre. Enfin, nous avons clôturé par un échange à propos de la marche pour l’égalité et contre le racisme et autour des événements récents ayant eu lieu comme la mort de Nael, les incendies de Vaulx-en-Velin…
Qu’en avez-vous pensé ?
Sophia : J’ai aimé cette exposition car je la trouvais touchante. On ressentait le vécu du témoin à travers ses dires. Il essayait à sa manière et en s’adaptant à nous de nous sensibiliser à la cause de l’intégration et de l’égalité. Ce genre d’intervention n’est pas commun et je trouve que c’est une bonne chose de parler de ce sujet qui semble parfois être délaissé. Les quartiers défavorisés, souvent caractérisés par une concentration de populations marginalisées, peuvent bénéficier de politiques visant à améliorer l'accès à l'éducation, à la santé, à l'emploi et à d'autres services publics. La Déclaration des droits de la femme et du citoyen d’Olympe de Gouges , en s'efforçant de garantir l'égalité des droits entre les sexes, souligne l'importance d'éliminer les discriminations, y compris aujourd’hui  celles qui peuvent toucher les femmes vivant dans des quartiers défavorisés. Le parcours de l'égalité, quant à lui, vise à réduire les inégalités structurelles et à offrir des chances égales à tous les citoyens, quelle que soit leur origine ou leur lieu de résidence. En liant l’exposition et la Déclaration des droits de la Femme et de la citoyenne, on peut mettre en évidence la nécessité de garantir l'égalité des droits et des opportunités pour les femmes et les citoyens vivant dans des quartiers défavorisés, contribuant ainsi à une société plus juste et inclusive pour tous.

 Merci. Et vous Assia, quel est votre ressenti ?
Assia : J’ai aimé cette exposition car l’histoire de Tarek Kawtari m’a aidée et m’a surtout prouvé que rien était impossible malgré toutes les difficultés qu’il  a rencontrées. Les affiches étaient très touchantes ; on pouvait observer les gens unis ensemble pour la bonne cause comme des manifestations ou encore des révoltes. On a également pu voir les drames que ces révoltes engendrent, c’est ce qui m’a le plus touché durant cette intervention. En revanche, je n’ai pas trop aimé le déroulement de l’animation puisqu’au bout d’un moment, je n’arrivais plus à suivre.
Merci Assia. Quant à Vous Safia , quel est votre avis ?
Safia : Suite à l’exposition, je suis sur un avis mitigé. Tout d’abord, j’ai aimé car le contexte était intéressant puisque c’est une manifestation nationale qui a marqué la France, c’est donc une révolution des banlieues de France caractérisée par des problèmes sociaux, économiques, et culturels et l’objectif de cette manifestation était de dénoncer le racisme et d’obtenir l’égalité des droits pour les immigrés et je trouve cela captivant et touchant. Néanmoins, je n’ai pas aimé car je trouve que l’exposition était complexe et ce n’était pas facile à suivre.
 Merci à vous. Cette interview m’a permis de prendre du recul grâce à vos différents points de vue.

 


Chukwu et Kais

 Pour être francs, nous ne savions pas trop à quoi nous attendre Kaïs et moi en allant visiter cette exposition.
Chukwu : Dès l’entrée au CDI, je ne m’intéressais pas spécialement à l’exposition au vu de mon manque de concentration mais après 10/20min l’intervenant, Tarek Kawtari, a su capter mon attention. A vrai dire, je ne pourrais pas vous redire avec précision tout ce qui a été dit pendant l’intervention mais le fait que des jeunes aient marchés de Marseille à Paris pour l’égalité m’a quand même pas mal marqué. De plus, ce qui m’a le plus marqué, c’est le moment où on a fait un débat avec l’intervenant sur les émeutes qui ont eu lieu en France. Personnellement j’adore les débats et j’ai trouvé ça intéressant de pouvoir participer encore plus avec une personne qui a vécu dans des conditions difficiles et qui pouvait un peu mieux se placer dans le contexte. A vrai dire ce n’est pas spécialement l’exposition que j’ai retenue mais plutôt l’intervenant que j’ai trouvé adorable en plus de son histoire.
Kaïs : J’ai apprécié l’exposition car elle m’a fait comprendre que l’on n’est pas la première génération d’immigrés et que nous devrions prendre conscience de ce que les anciens ont enduré. En effet la “première génération” sont nos parents et nos grands-parents qui étaient présents avant nous et qui eux, se sont battus pour qu’on ait droit à l’égalité en France afin de nous offrir un avenir meilleur. En réalité ce sont eux qui ont subi le plus de discrimination et notre rôle et de faire perdurer leur travail et non de le gâcher.

Le lien entre la DDFC et “La marche des beurs” :
La marche des Beurs de 1983 était une manifestation importante en France, où les jeunes descendants d’immigrés maghrébins ont cherché à faire reconnaître leurs droits en tant que citoyens français à part entière. Ils ont protesté contre la discrimination et l’injustice sociale auxquelles ils étaient confrontés en France. Cette manifestation visait à sensibiliser l’opinion publique et à revendiquer des droits égaux pour tous les citoyens, indépendamment de leur origine ethnique.
Olympe de Gouges, de son côté, était une militante et une écrivaine française du XVIIIe siècle, principalement connue pour sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, rédigée en 1791. Cette déclaration plaidait pour l’égalité des droits entre les sexes, et elle affirmait que les femmes devaient être considérée comme des citoyennes à part entière, avec les mêmes droits que les hommes. Olympe de Gouges a également défendu les droits de tous les individus, indépendamment de leur origine sociale et ethnique.
Nous avons établi un lien entre la marche des Beurs de 1983 et la contribution d’Olympe de Gouges qui réside dans le combat pour l’égalité des droits et la citoyenneté. Tant les participants à la marche des Beurs que Olympe de Gouges ont cherché à élargir la définition de la citoyenneté en France, en plaidant que pour tous les individus, qu’ils soient d’origines étrangère, de sexe féminin ou de toute autre catégorie, soient considérés comme des citoyens à part entière avec des droits égaux. Les mouvements ont contribué à l’évolution des droits des citoyens en France et ont lutté contre la discrimination et l’injustice sociale

 

Imellat et Sarah
      Tout d’abord, cet exposé consistait en la rencontre avec un marcheur de la marche qui a eu lieu en 1983. Une émeute dans les quartiers de Vénissieux avait été déclenchée accompagnées de violences. En réponse, cette marche pacifique, appelée la marche des Beurs, visait à revendiquer l’égalité pour mieux vivre ensemble. Elle est liée à une période de l’histoire où l’immigration a augmenté en France  et a été accompagnée de racisme et de discriminations vécus au quotidien particulièrement par les personnes d’origine maghrébine en France. Les participants voulaient dénoncer les injustices et revendiquer l’égalité des droits. La marche avait commencé à Marseille et s’est terminé à paris : des jeunes des Minguettes ont été accompagné par de nombreux citoyens et par un Père catholique du quartier ; le père Christian Delorme.
        Selon nous, l’exposition était bien : les affiches nous ont aidés à comprendre le sujet mais le témoin n’expliquait pas clairement. De plus nous trouvons qu’il n’a pas beaucoup développé les liens entre Olympe de Gouges et la marche. Mais dans l’ensemble, nous avons trouvé l’exposition instructive, nous y découvrant des éléments que nous ne connaissions pas.
         Les liens avec La déclaration de droit de la femme et de la citoyenne et le parcours « Ecrire pour l’égalité » nous sont apparus plus clairement dans la vidéo de l’Ina visionnée en classe et à travers les affiches de l’exposition de la marche. Olympe de Gouges milite pour les droits de la femmes et l’égalités des sexes et donc pour une société juste comme les marcheurs. Ces citoyens et citoyennes sont liés par les droits civiques qu’ils portent, par les combats pour l’égalité, justice sociale et contre les inégalités sociales surtout dans les banlieues françaises marginalisées et discriminées. Pour terminer, la marche des Beurs a mis en lumière les inégalités auxquelles faisaient face les personnes d’origine maghrébins, tandis que l’olympe de Gouges faisait de face à la lutte pour l’égalité des femmes. Même si, ils sont séparés par deux siècles, nous pouvons dire que les deux mouvements ont contribué à faire avancer la cause de l’égalité en France.
 

 

DIYANA  ET NIHED
Le racisme est omniprésent dans notre société, le plus souvent, les victimes sont majoritairement les noirs et les « beurs ». Le racisme est légalement punissable en France mais rare sont les meurtriers condamnés en 1983.  Nous avons eu l’occasion d’assister à une exposition qui met en avant la « marche des beurs ». Cette marche a été inspirée de la marche pacifique de Martin Luther King, on l’appelle également « la marche pour l’égalité ».
La "Marche des Beurs" a eu lieu en France en 1983 en réponse aux discriminations et aux inégalités auxquelles étaient confrontés les jeunes d'origine maghrébine et africaine. Les participants à la marche, souvent désignés sous le terme "Beurs", ont décidé de marcher pour attirer l'attention sur ces problèmes et pour demander l'égalité des droits, de meilleures opportunités d'emploi, de logement, et pour lutter contre le racisme.
Nous avons pu échanger avec un participant de cette marche, il nous a raconté son ressenti et nous a fait part de son avis par rapport à cette expérience qui pour lui a été bénéfique et très enrichissante. Il a également fait un rapprochement avec les évènements récents comme le tragique incident de Nahel et la violence qui s’en suivit.
Grâce à ce témoignage marquant ainsi que cette exposition, nous avons mieux pu comprendre le principe « Ecrire et combattre pour l 'Egalité ».
La "Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne", rédigée en 1791 par Olympe de Gouges, a été l'un des premiers textes à plaider pour l'égalité des droits entre les hommes et les femmes en France. Elle a mis en avant l'idée que les femmes devraient avoir les mêmes droits que les hommes. Le parcours "Écrire et combattre pour l'Égalité" est une initiative qui encourage les individus à s'exprimer à travers l'écriture pour sensibiliser aux questions d'égalité, et de lutte contre les discriminations. Le lien entre la "Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne" et cette marche pacifique réside dans leur objectif commun de promouvoir l'égalité et de lutter contre les discriminations sans violence et par l’explication.
La "Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne" a ouvert la voie à des avancées dans la lutte pour l'égalité des sexes, tout comme cette manifestation cherche à susciter la réflexion sur les inégalités et les discriminations actuelles. Les deux initiatives partagent la même grande idée et le même principe fondamental qui est l’égalité pour une société heureuse.

 

MARCEAU
Cette exposition nous raconte la marche de Marseille jusqu'à Paris avec des exemples concrets. Elle a eu lieu dans un but de protestation et cherche à obtenir les mêmes droits entre Français et immigrés. Cette marche a réuni des milliers de personnes français et étrangers. Elle a également servi à rendre hommage au jeune homme mort d'un crime raciste dans un train quelques temps plus tôt. Cette exposition a été très instructive. En rapport avec la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d’ Olympe de Gouges car ces citoyens et citoyennes se battent pour faire avancer l'égalité de chacun.